Un crayon et un papier ... Le début de tout.

Poser son crayon sur le papier, voir apparaître un trait, une forme, puis une série de formes, puis des volumes, des ombrages et enfin un dessin. La création à partir du néant ou d'un objectif. là est ma madeleine de Proust.

Depuis tout petit, en volant les BD de Papa (Lucky Luke, Lucien etc.) pour reproduire les personnages et les scènes, mettre pause sur les K7 pour recopier une pose ou une action c'est à cela que je passais mes journées.

Puis arrive Akira Toriyama dans les années 90 et là, le coup de foudre, l'amour pour Dragon Ball et recopier inlassablement les mêmes personnages, les mêmes pages, encore et encore. J'étais content d'aller à la garderie car je pouvais dessiner avec les plus grands.

Le dessin encore et toujours, une heure de libre devient plusieurs pages remplis, de personnages ou de courtes histoires en BD. Rien d'artistique à cette époque, juste de l'amour du dessin et de la pratique.

Plus tard le collège et le lycée, j'étais le copain qui dessinait, du coup je dessinais pour faire rire en changeant mon style, ou avec des dessins obscènes sur les tables ou les murs. Puis vient le sport, donc on abandonne un peu les crayons. Car dessinateur, "ce n'est pas un vrai métier".

Entre temps quelques tatouages, quelques années de travail à faire autre choses, et le crayon qui revient un jour dans la main, il retombe une première fois, mais je le reprends vite et ne l'ai plus lâché depuis. Cherchant à aller plus loin, en apprenant, des vidéos, des ateliers, des cahiers entiers, une recherche de artistique plus importante.

Puis l'appel des aiguilles avec le premier bras réalisé par Robin (Ensei Tattoo), l'opportunité prise ensuite de bosser avec Sam à Versus Tatouage, le regarder faire et apprendre, digérer les informations, essayer, rater, réessayer.

Puis la machine en main, de la famille, des amis qui y passent, les premiers clients, puis des projets de plus en plus gros, de plus en plus demandant, l'amour de l'encre, des aiguilles et de la peau était né... Le crayon jamais loin, car c'est de lui que tout vient.

Ma philosophie du tatouage est guidée par l’esthétique et la signification.

Un tatouage a souvent une signification pour celui qui le porte, lisible ou plus difficilement accessible pour celui qui ne sait pas.

Dans tous les cas, l'esthétique doit privilégier sur la signification, un tatouage est une décoration du corps, une décoration permanente. Une signification peut s'estomper ou changer avec le temps suivant notre perception du monde qui nous entourent ou de nous-même. Si le design n'accompagne pas le sens, la tatouage peut devenir un regret, ou pire, une gêne. Si la conception a été étudié et que le dessin est beau, peu importe le sens à l'instant T de votre vie, le dessin sera toujours beau.

Un tatouage avec une signification c'est bien, un beau tatouage en harmonie avec le corps, c'est mieux, le tout combiné, c'est parfait !

Envie de perfection ? N'hésites pas à me demander conseil en cliquant !

5

Ans d'expérience

De nombreux

sourires de clients satisfaits

Trop

de crayons taillés

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Quelques exemples de tatouages réalisés ou dessins posés sur papier.